A la veille de ce long week-end, le Conseil d’Administration d’Action Praticiens Hôpital tenait sa réunion mensuelle. Alors que le sujet d’un préavis de grève était sur la table, un mail émanant de la DGOS parvenait, indiquant la suppression (attendue) de la réunion du 1er juin qui devait porter sur la permanence des soins mais confirmant la tenue de la réunion du 31 mai. Cette réunion a pour sujet : « échanges techniques avec la direction des affaires juridiques [du ministère] sur la modalité du reclassement des praticiens hospitaliers ». Nos conseils juridiques sont également conviés.
APH prend acte de la reprise du dialogue social avec la DGOS, qui répond ainsi à la demande du syndicat Jeunes Médecins, et qu’APH a immédiatement soutenue. Cette réunion étant indispensable pour résoudre l’injustice du reclassement des praticiens hospitaliers, APH a décidé :
- De suspendre la décision d’un appel à la mobilisation des praticiens, qui romprait toute discussion avec les tutelles
- De participer à cette réunion avec son avocat.
APH n’est pas dupe. Les négociations, jusqu’à ce jour, sont bloquées, faute de financements alloués par Bercy… et les retours des praticiens du terrain sont unanimes : la situation n’est même plus dégradée tellement elle devient dégradante et humiliante pour les soignants et les praticiens, et ils attendent désormais des syndicats un appel à la mobilisation à laquelle ils répondront massivement.
APH demande que cette réunion soit le départ d’une reprise des négociations.
APH prévient qu’en cas de persistance de la situation de blocage, les praticiens sauront se faire entendre. Pour APH ne pas respecter ses engagements est le terreau d’une potentielle rupture définitive d’un pacte de confiance.
APH exige de passer des paroles aux actes. APH préconise d’analyser les conséquences délétères sur des promesses non tenues comme celles de la déliquescence de notre système de santé et plus particulièrement de l’hôpital public et d’agir immédiatement en conséquence. Car le 1er juin c‘est demain !!!